En juillet 2012, je suis partie pour 2 semaines au Cambdoge. Avant de m'y rendre je n'avais pas entendu beaucoup parlé de ce pays. Simplement que c'est le pays où les habitants sont le plus souriant. Je ne sais pas si c'est vrai car je n'ai pas fait tous les pays mais c'est vrai qu'ils sont plus souriant que les Parisiens par exemple, s'il faut comparer.
En arrivant à Phnom Penh je ne connaissais vraiment rien du pays. Rien à l'histoire et rien à la culture, rien à la langue, rien aux coutumes.
Je suis partie avec "Projects Abroad", une association qui organise principalement des missions de volontariat, mais dans certains pays elle organise aussi des projets culturel, pour découvrir une ville ou un pays. J'ai donc fait ce qu'ils appellent le Khmer Projects.
Le principe est simple, je paye une certaine somme avant de partir, et quand j'arrive, je ne débourse aucun argent (sauf les souvenirs et les sorties le weekend). Du lundi au vendredi un guide vient me chercher à ma résidence et m'emmène un peu partout découvrir le pays, Phnom Penh, la culture, les countryside, Angkor Wat, ...
Mon guide s'appellait Sun Sython et avait la trentaine. Un peu foufou, très bavard, très enthousiaste. Il a fait des études d'architecture. C'est lui qui a l'argent du voyage et il paye les restaurants, les musées, avec l'argent qu'on a payé à l'association avant de partir. Moi j'ai bien aimé ce système car ça me permettait de ne pas penser trop à mon budget et à profiter agréablement du Cambodge.
La première fois que j'ai foulé les terres du Cambodge, je ne me sentais pas bien. Je sortais d'une mission d'un mois en Afrique du Sud, j'avais le coeur en larmes et j'étais pressée de rentrer en France.
L'accueil à l'aéroport a été glacial. J'étais fatiguée donc je ne souriais pas. Alors les agents de la douane ne souriait pas non plus. Je m'attendais vraiment à ce qu'ils sourient sans raison puisque c'est le pays des sourires on m'a dit! Ils parlent parfaitement français pour la plupart et les panneaux sont en cambogiens anglais et français. OUF! Bon après deux mois de voyage je commençais à mieux comprendre l'anglais mais mon cerveau à ce moment là avait vraiment besoin d'un break en français.
Ma résidence à phnom Penh était un batiment spécial pour les volontaires puisque c'est une association pour faire du volontariat. C'était des appartements en triplex, avec des chambres de 2 ou 3, avec ou sans salle de bain. Certains volontaires étaient venus pour assister des professeurs dans des écoles, ou orphelinats, d'autres pour faire de la thérapie kinésithérapie, d'autres des stages. L'ambiance était assez jeune, internationale. On avait une cuisinère pour chaque triplex. Et elle nous cuisinait des spécialités Khmer, c'était vraiment délicieux! Du riz tous les jours! Oh j'adore!
Le soir on s'endort avec les rumeurs de la ville nocturne. Les Cambodgiens qui chantent à tue tête dans le karaoké du coin. Les klaxons des tuk tuks ou moto sans arrêt.
J'avais la chance d'être tombé sur une colocataire Japonaise très gentille qui m'expliquait un peu le fonctionnement du logement, et elle m'a fait visité quelques endroits à Phnom Penh pendant mon séjour.
Le matin je me réveille avec les klaxons des tuk tuk, le langage Khmer qui est clamé à droite à gauche partout, les vendeurs ambulants. Et je me dis : "Johanna... Que fais tu à Phnom Penh?!... plus que deux semaines et je rentre à Paris..."
To be continued...